L’art de financer un petit musée en région

Communiqué repris en tout ou en partie dans quelques médias ou pages Web, dont le Grenier Magazine et le Grenier aux nouvellesBrome-Missisquoi.ca, la Chambre de Commerce de Brome-Missisquoi et CitéBoomers.com. Merci à tous ces collaborateurs.

Le Musée des communications et d’histoire de Sutton présente jusqu’au 9 octobre prochain sa dixième exposition temporaire depuis 2009, Vélo Sutton et Garnotte. L’accès au musée est à seulement 5 $ par personne, mais comment faire pour augmenter substantiellement les revenus afin d’organiser des expos attirantes, comme la prochaine qui portera sur les deux films de La guerre des tuques, alors que l’argent se fait de plus en plus rare au niveau du partenariat?

Richard Leclerc, qui est président du conseil d’administration du musée, mais aussi concepteur-réalisateur sous le nom de Publici-Terre, une agence de communication spécialisée pour les organismes sans but lucratif, a proposé un tirage très pertinent. « De plus en plus de gens sont sollicités pour donner à une bonne cause. Pour le musée, on a organisé un tirage, explique-t-il. Pour seulement 10 $, on a accès à l'expo Vélo Sutton et Garnotte, mais on « pédale » aussi la chance de gagner un certificat-cadeau de 3000 $ échangeable chez Vélo Québec Voyages », conclut-il!

On découvre dans cette expo des planches de bandes dessinées par Garnotte pour Vélo Québec et le magazine Les Débrouillards, avant qu’il devienne le caricaturiste bien connu du journal Le Devoir. On trouve aussi une quinzaine de caricatures parues dans le quotidien depuis 1996, avec au moins un vélo illustré. « Avec l’accord de Michel Garneau, alias Garnotte, on a décidé de vendre les caricatures encadrées et commentées par l’auteur, ajoute-t-il. Vous voyez une caricature qui vous plait, vous la décrochez et vous l’apportez à l’accueil pour la payer. Pour seulement 40 $, elle est à vous… et nous la remplaçons dans l’heure pour les prochains visiteurs! », clame-t-il.

Finalement, l’expo présente plein d’images et d’artéfacts sur la croissance de la pratique du vélo dans la région de Sutton depuis le début des années 70. On y parle notamment de la championne cycliste Lyne Bessette, née à Knowlton, qui est également la « marraine » de l’expo. Lors de l’ouverture, Richard Leclerc lui a demandé de réaliser une « œuvre » avec la roue de son vélo. « J’ai appliqué de la peinture acrylique avec un petit rouleau sur le pneu avant de mon vélo, puis Lyne a spontanément fait des traces de couleurs sur un grand coroplast de 4 pi x 4 pi, décrit-il. Puis, j’ai appelé Alexandre Taillefer, qui s’y connait bien en art contemporain, pour lui demander à quel prix on pouvait lancer un encan en ligne pour vendre cette œuvre au profit du musée. 500 $, m’a-t-il répondu! Cette enchère se terminera la fermeture de l’expo, le 9 octobre, à 16 h. Qui sait combien elle remportera? » dit en terminant Richard Leclerc, rempli d’espoir…

Commentaires